Re-Post from French Morning – Editions Styles

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French Morning Clemence

« Je suis née dans un pot de crème. » Chez Clémence Von Mueffling, la beauté, c’est une affaire de famille. « Ma grand-mère, puis ma mère ont été journaliste beauté à Vogue, à Paris. Ma mère, Lorraine Bolloré, était connue pour ses articles sur les parfums. »

Cet héritage a incité cette Française de 35 ans à créer son magazine en ligne, dont l’objet se résume à son titre : Beauty and Wellbeing. Un petit-déjeuner de lancement était organisé jeudi 1er mai au FIAF de New York – Clémence Von Mueffling y siège au conseil d’administration.

A ses invités, qui dégustaient des thés détox, des jus d’algues et des pâtisseries sans gluten, elle a expliqué son projet éditorial. A savoir, un magazine centré sur la beauté et le bien-être, avec des conseils, des interviews, des recettes de cuisine, des critiques de livres…« Il y a une certaine une french touch dans l’ensemble, mais aussi beaucoup de références américaines, avec des choses sur la méditation, le gluten-free. »

Le journalisme n’était pas le plan de carrière initial de Clémence Bolloré – parente éloignée de l’homme d’affaires Vincent Bolloré. Après des études de management à Dauphine puis à l’ESCP, la jeune femme a travaillé quelques années dans le marketing, notamment pour Clarins et Dior. Elle s’est ensuite mariée à William Von Mueffling, un célèbre loup de Wall Street, qui, après avoir été l’un des directeurs exécutifs de la banque Lazard, a monté son propre hedge fund, Cantillon Capital.

Depuis son arrivée à New York il y a huit ans, Clémence Von Mueffling travaillait en free-lance pour le magazine Casas y Gente, et s’occupait de ses jumeaux, âgés de presque 4 ans. « Casas y Gente a fermé l’été dernier, et cela a été le déclic pour lancer mon propre magazine. »

La nouvelle rédactrice en chef a pris un bureau, et a réuni une équipe de contributeurs dans plusieurs villes du monde. Pour Beauty and WellBeing, elle prend aussi la plume. Elle a ainsi rédigé une interview sur les conseils beauté de Mathilde Thomas, la fondatrice de Caudalie, ou un article sur sa crème anti-UV préférée« J’ai mis dans ce projet de l’argent personnel, mais cela reste raisonnable. A terme, l’idée est de rentabiliser le site via la publicité. »